24 hours (and 3 Interludes plus an Outerlude) in an imaginary garden. A collaborative Album made by ADZEA, Patrick G. and guska.

Patrick wrote:

Est-ce comme en un rêve que l'un d'entre eux, à la tombée de la nuit, a découvert l'entrée de ce jardin ?
D'abord une grande allée lui donne envie d'y tourner en rond sur lui-même, pendant qu'il chantonne sur quatre notes - quatre notes qui tournent en rond, et dont il suit le rythme spontané.
 Et, à peine a-t-il commencé à danser en traçant des ronds que, tout de suite, deux autres le rejoignent dans sa ronde...
 Chacun des trois est alors parti à la découverte de ce lieu sauvage - chacun dans son errance respective, mais sans jamais perdre de vue tout à fait les autres.
 Quand ils reviennent sur leurs pas et se croisent, chacun rapporte aux autres régulièrement ce qu'il a entrevu, pour lui-même, de la cartographie du domaine. 
 C'est aussi parfois deux d'entre eux, ou bien même les trois de concert, qui 
descendent tel chemin, traversent un bosquet, se rafraîchissent à la fontaine, écoutent et répondent à un oiseau... quand ils ne se retrouvent pas lancés à la poursuite d'une ombre - toujours insaisissable !
 Ainsi peut être entendu cet album, THE LOST GARDENERS, et ses vingt-quatre morceaux - comme autant d'heures d'une pleine journée, entre les reflets de la nuit et l'éclat du soleil.
Cet album peut-il être comme "le temps qui passe" : une forme qui s’appréhende toute au présent, dans sa reconstruction permanente ? 
Une ombre. Un oiseau. Une fontaine. Un bosquet.
Un chemin...
 
*
 Is it like in a dream that one of them, at nightfall, discovered the entrance to this garden?
First, a large aisle makes him want to go in circles on himself, while he sings on four notes - four notes that go in circles, and of which he follows the spontaneous rhythm.
 And, as soon as he began to dance by drawing circles, two others immediately joined him in his round...
 Each of the three then set out to discover this wild place - each in his respective wanderings, but never completely losing sight of the others.
 When they retrace their steps and cross paths, each one regularly reports to the others what he saw, for himself, of the cartography of the domain. 
 It is also sometimes two of them, or even the three together, who 
go down such a path, cross a grove, refresh themselves at the fountain, listen and respond to a bird... when they do not find themselves chasing a shadow - always elusive!
 So this album, THE LOST GARDENERS, and its twenty-four tracks can be heard - as many hours of a full day, between the reflections of the night and the brilliance of the sun.
Can this album be like "the time that passes": a form that is apprehended all in the present, in its permanent reconstruction? 
A shadow. A bird. A fountain. A grove.
A path…

Alain wrote:

En son prénom, Patrick, disposait déjà des lettres très ordonnées, pour inventer ce lieu. Il a initié par quelques rondes musicales la lancée de nos pas. Un chemin, un bosquet, une fontaine, un oiseau, une ombre. 
Surpris par la nuit, nous nous sommes mis en route. Nos errances respectives nous ont permis d'établir une cartographie très subjective de ce Parc.
Nous sommes revenus sur nos pas, nous nous sommes croisés et avons avancé à nouveau, cachés des gardiens à la fermeture comme aux heures ouvertes.
Cet album est le parc des instantanés. Visité en quelques titres, à l'égal d'une journée, il raconte nos promenades et désigne sans aucun doute une forme présente qui s’appréhende dans sa reconstruction permanente. 
Une ombre, un oiseau, une fontaine, un bosquet, un chemin.

*

In his first proposal, Patrick, already had very orderly letters, to invent this place. With a few musical rounds, he initiated the course of our steps. A path, a grove, a fountain, a bird, a shadow. 
Surprised by the night, we set off. Our respective wanderings allowed us to establish a very subjective mapping of this Park.
We retraced our steps, crossed paths and moved forward again, hiding from the guards at the closing as well as at open hours. 
This album is the park of snapshots. Visited in a few titles, equal to a day, it tells our walks and undoubtedly points to a present form that is apprehended in its permanent reconstruction. 
A shadow, a bird, a fountain, a grove, a path.